Les monuments historiques ouverts à la visite
Le château royal d’Amboise
Sous les règnes des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier et les régences d’Anne de France, de Louise de Savoie et de Catherine de Médicis le château royal d’Amboise fut étroitement lié au pouvoir royal. Son destin se confondit étroitement pendant deux siècles avec celui de la grande Histoire de France. Il fut aussi un des foyers de rayonnement artistique et culturel du royaume, la cour attirant à elle nombre d’artistes, d’artisans et de lettrés. L’un d’eux, le célèbre florentin Léonard de Vinci fut l’hôte de François 1er et demeura à Amboise de 1516 à 1519. A sa mort, le roi le fit inhumer au château royal. Sa sépulture conservée dans la chapelle Saint-Hubert constitue l’une des curiosités de ce fleuron de l’architecture de la Renaissance dominant la Vallée de la Loire, classée au patrimoine mondial par l’Unesco.
Le domaine royal de Dreux
L’ancien château des comtes de Dreux s‘établit sur le promontoire rocheux dominant la ville de Dreux dont le nom latin Durocassio trouverait son origine dans la « cité des druides »
Ce bastion érigé dès le haut Moyen-âge aux confins de la Normandie et du Val de Loire, fut progressivement l’enjeu des rivalités entre le duché de Normandie et le royaume de France. Il fut ainsi intégré au domaine royal en 1023 et fut fortifié par une seconde enceinte, dite du château de Dannemarche, dès 1224. Il subit de nombreux assauts des ennemis du roi de France (Bourguignons, Anglais ; Ligueurs ; révolutionnaires de 1793 et jusqu’aux bombardements allemands de la seconde guerre mondiale) qui ruinèrent de nombreux édifices.
Sur les vestiges médiévaux, fut érigée au XIXème siècle, la magnifique chapelle royale Saint Louis et ses jardins sous l’impulsion la duchesse d’Orléans et de son fils Louis-Philippe d’Orléans (1773-1850), futur roi des Français et de sa mère. Le souverain s’assura le concours des artistes les plus renommés de leur temps (Delacroix, Flandrin, Ingres, Viollet-le-Duc, Horace Vernet, Arry Scheffer …) pour constituer la nécropole de la branche dynastique des Bourbon-Orléans. Cet édifice abrite aujourd’hui les sépultures du roi des Français et de son épouse et celles des princes et princesse de la famille d’Orléans
Les visiteurs peuvent ainsi parcourir plus de mille ans d’histoire de ce domaine classé monument historique.
Le château de Bourbon-l’Archambault
Edifié sur le rocher qui domine la ville du même nom, le château de Bourbon-l’Archambault est le berceau des ducs de Bourbon. Il offre aujourd’hui des vestiges saisissants, représentatifs de l’architecture royale de la fin du XIIIe siècle. Le premier château-fort devient alors le symbole de la puissance grandissante des Bourbon. Ce monument composé de 3 tours et d’un ancien corps de logis fait partie d’un ensemble de vestiges de l’ancienne cité historique. Il fait ainsi l’objet d’une délégation de gestion à la commune de Bourbon-l’Archambault.
Les monuments commémoratifs en accès libre
La chapelle Notre-Dame-de-la Compassion
La chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion (Paris, 17ème arrondissement) est un édifice religieux élevé à la mémoire de Ferdinand d’Orléans, duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe décédé tragiquement en 1842 dans un accident de circulation à proximité de ce lieu. L’édifice est accessible au public, à l’occasion notamment des célébrations religieuses. La gestion du monument est confiée en bail emphytéotique au diocèse de Paris.
La colonne des princes de Condé
Cette colonne a été inaugurée le 27 juin 1844 à l’emplacement du château de Saint-Leu-Taverny des princes de Condé, à Saint-Leu-la-Forêt (Val d’Oise). Sa réalisation est exécutée en marbre blanc par le sculpteur Jacques-Auguste Fauginet, élève d’Edouard Gatteaux et de David. Du piédestal de forme quadrilatère s’élève une colonne de marbre de Nemours surmontée d’une croix culminant à plus de 12 mètres. Situé au cœur d’un parc public, ce monument commémoratif est confié en bail emphytéotique à la ville de Saint-Leu-la-Forêt.
L’obélisque de Madame Adélaïde
L’obélisque de Madame Adélaïde est un monument situé dans la forêt de Millebosc (Seine-Maritime), à quelques kilomètres du célèbre domaine du château d’Eu, ancienne propriété du duc de Penthièvre, puis de la famille d’Orléans. Il a été érigé en 1845 à la demande du roi Louis-Philippe 1er, comme marque d’amour fraternelle pour sa sœur regrettée Adélaïde d’Orléans.